Coronavirus : Qu’est ce qui se passe ?


Le commencement…


Depuis janvier, on nous parle d’un virus ce nommant Covid-19. J’avoue qu’au début je ne prêtais pas attention à la moindre information sur ce dernier. Vous savez ce que c’est ? vous êtes occupé par tout ce qui vous préoccupe, les tracas quotidiens, le travail et j’en passe.

Février est passé, la Chine recense de plus en plus de cas sur son territoire et les victimes s’accumulent. Je décide alors d’effectuer des recherches sur cette chose qui commence à terroriser le monde entier. Je m’informe sur les symptômes, son origine et les personnes qui pourraient l’attraper. À ce moment là, même avec toutes ces informations, je n’ai pas peur. N’étant pas une fan des médias télévisés, je ne m’informe plus du tout au sujet de l’épidémie.
Je continue à vivre normalement, je n’ai aucune information sur ce qui ce passe en Chine et encore moins sur ce qui va arriver.


La propagation…


Au début du mois de mars, tout commence à prendre une proportion énorme. Je vois des informations sur tous les réseaux sociaux. Les chiffres augmentent, le coronavirus est aux portex de tous les pays du monde. C’est alors que je décide de focaliser mon attention sur le soit disant virus meurtrier.
Je constate que tous les pays commencent à être touchés, des cas contrôlés positifs aux quatre coins du monde. Un pays d’Europe se voit extrêmement contaminé par le corona : L’Italie. Elle déclenche son confinement pour essayer de réduire la propagation du virus. Trop tard, il a déjà fait le tour du pays…




L’annonce du président de la république…


La France voit son nombre de cas positifs augmentés à son tour, Emmanuel Macron annonce lundi 16 mars à 20 heures la fermeture des établissements scolaires, puis le confinement total. Je n’en crois pas mes oreilles, je me dis que c’est sûrement une bonne idée mais je ne ressens toujours aucune panique face à la pandémie.
Mardi, je me rends dans un supermarché pour faire les courses. La scène m’apparaît comme un film d’horreur. Tout le monde se jette sur la nourriture. Je me demande comment on peut en arriver là. En quelques jours, toute humanité disparaît et laisse place à l’égoïsme. Je veux prendre du pain, les gens se poussent de tous les côtés. Nous faisons des rayons, plus rien. Tous les rayons sont vides, je me rappelle avoir dit « sa fait peur » . C’est pendant cette excursion que j’ai commencé à avoir peur.
Mercredi de mon balcon, j’ai commencé à voir des personnes en masque, avec des gants qui vous dévisagent. Je me suis rendu à la boulangerie et cette sortie m’a installé dans la psychose. Je me disais : " si tu touches la monnaie qu’elle va te rendre tu seras contaminée, si tu touche la poignée de la porte tu seras contaminée, si tu touches son épaule en passant tu seras contaminée…." Je vous jure que c’est devenu omniprésent dans mon quotidien. Cette peur est alimentée par les informations reçues par les médias. Je vois que les jeunes sont de plus en plus nombreux dans les centres de réanimations.
Malgré tout cet élan de fureur, de tristesse, de peur, je sais qu’il faut pas plus paniquer, qu’il faut absolument rester lucide et attendre la suite.

Le confinement…


Lorsque le président à annoncer le confinement, j’ai été plutôt contente puisque je suis en colocation avec une amie et ma soeur nous rendait visite. Alors, nous sommes toutes les trois. Ce sont les meilleures personnes pour vivre cette expérience. Depuis un peu plus d’une semaine, nous sommes dans un appartement de 60 m2.
La semaine c’est plutôt simple, car au vu de la situation, je suis dépassée par le travail. Mon entreprise me donne énormément de travail pour que les réseaux sociaux soient actifs.
Tous les matins c’est la même chose du lundi au vendredi :
  • réveille à 8 heures, arrêt du travail à 18 heures. 
  • Ensuite, le jeudi et le vendredi je continue les cours à travers la plateforme « teams » de mon école Pigier Performance de 9 heures à 18 heures. 

Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas vraiment le temps de m’ennuyer. Le travail, en plus des cours c'est quand même compliqué à gérer. Même si on pense avoir plus de temps, c’est faux.

Le soir, après 18 heures, ma soeur, mon amie et moi faisons une séance de sport pour nous dépenser un minimum.

Pendant la journée, il nous arrive de crier, de tourner en rond dans l’appartement, de regarder le rue fixement quelques minutes, etc…
Parfois, j’ai envie d’aller prendre l’air parce que c’est pesant de ne pas pouvoir se dégourdir les jambes. Je repense à tous les témoignages d’infirmiers et d’infirmières qui sont dépassés par les événements. À ce moment, je redeviens lucide et je me dis qu’il faut pas que je sois égoïste, il faut que je participe à la lutte contre le coronavirus en restant chez moi. 
Je vous l’accorde c’est dur, avec ce beau soleil, mais est ce qu’un beau soleil vaut la vie de millions de personnes ?

Amandine, 


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